1. Projet de bande-dessinée (BD) : “La différence ne compte pas !”
Au cours de l’année 2019, a été proposé aux élèves allophones un projet de bandes dessinées. En effet, les élèves devaient relater leur vécu voire illustrer leur arrivée en Guadeloupe en images. Une exposition des planches de bandes dessinées a été organisée au Centre de Documentation et d’Information faisant le plus grand bonheur des élèves allophones, fiers de montrer aux élèves du collège leur différents travaux qui ont été très bien accueillis. Les élèves ont bénéficié de cours de dessins avec de célèbres illustrateurs de bandes dessinées dont Sugar et Djibril Sucab.
Les élèves ont intitulé cette bande dessinée : la différence ne compte pas car selon eux, il s’agirait davantage d’une force insoupçonnée. La différence doit amener la tolérance, l’empathie et la compréhension de tout un chacun. La différence qui est propre au monde dans lequel nous évoluons est importante que lorsqu’elle permet une véritable harmonie. Ainsi, les personnages principaux qui sont des élèves allophones sont à leur image. Dans cette bande dessinée, ils mettent en scène Irvin d’origine américaine, Berline d’origine haïtienne, Carlos hispanophone d’origine de Saint-Domingue et Sophia d’origine dominiquaise.
Ce projet qui a été mis entre parenthèses cours de l’année 2020 et 2021 à cause de la pandémie qui sévit dans le monde entier a été reconduit en 2022 et sera repris par les élèves allophones de l’établissement. Il s’agit d’un projet laborieux et fastidieux qui vise à éveiller les consciences et à ouvrir les esprits de tout un chacun.
2. Projet “Les émissaires de la lecture” !
Dans le cadre de la promotion de la lecture au collège Aurélie Lambourde, il a été élaboré un projet qui prendra véritablement jour au cours de l’année 2022. En effet, en soif de culture, Les élèves allophones partiraient à la découverte du vaste univers enrichissant qu’est la lecture. En tant qu’émissaires de la lecture, ils seront chargés de sélectionner des livres intéressants pour l’ensemble des élèves du collège, de découvrir des médiathèques favorisant la recherche et de rencontrer des éditeurs ou des auteurs antillais. Les élèves allophones seraient donc les acteurs inhérents de leur apprentissage.